
Daniel Féau Provence - Aix en Provence et Pays Varois
6 rue Espariat
Hôtel Boyer d’Éguilles
13100
Aix-en-Provence
France
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6 rue Espariat
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Var - Propriété d'exception au coeur de la Provence verte
Co-exclusivité Daniel FEAU : Exceptionnel château classé Monument Historique entièrement restauré avec grand soin.
Cette demeure unique se situe au coeur du Haut Var, à 45 minutes d'Aix en Provence, 1h de l'aéroport Marseille Provence et de Cannes et 1h30 de Saint-Tropez.
Le château présente 5000 m² de surface habitable, répartis sur 5 niveaux, reliés par cinq escaliers et un ascenseur.
Les salons d’apparat du XVIIIème sont décorés d’exceptionnelles gypseries, réputées pour être les plus belles de Provence.
Il offre plus de 25 chambres ou suites indépendantes, chacune dotée du confort moderne et de plusieurs terrasses panoramiques.
Un parc clos de murs de 16 hectares, jardins et bassins, deux piscines, une carrière hippique et une hélistation ainsi que de très nombreuses dépendances viennent compléter cet ensemble immobilier unique en Provence.
Projet hôtelier / commercial possible.
Le château se déploie essentiellement sur cinq niveaux desservis par un ascenseur et cinq escaliers.
La cour d’honneur donne accès, d’une part, à deux logements indépendants (gardien, jardinier, etc…), à une cour de service permettant d’accéder à la cuisine professionnelle du château ainsi qu’à la buanderie, à l’atelier, au garage, etc… De la cour d’honneur on accède également à une orangerie ainsi qu’à une gigantesque salle voutée, située sous la grande terrasse du 1er étage. A l’extrémité de la cour, un portillon en fer forgé permet d’accéder au jardin potager et sa serre ainsi qu’au jardin d’agrément avec ses bassins. C’est aussi par cette cour que l’on pénètre dans le château, par un hall d’entrée grandiose et un escalier majestueux éclairé par une verrière zénithale.
Au rez de chaussée, à gauche une salle de réception et à droite une gigantesque ancienne cuisine avec sa cheminée et ses rôtissoires, donnant sur un jardin à la française, un salon TV et une cuisine professionnelle et ses dépendances ainsi que de nombreuses pièces de rangement.
Le premier étage abrite les salons de réception et sont, pour la plupart, ornés de somptueux décors de gypseries. Le hall d’entrée, salon de curiosités, donne accès, en face, à une immense terrasse de plus de 400 m² d’où la vue permet d’apercevoir la Sainte Victoire, la Sainte Baume et le Mont Faron. A gauche, à une délicat salon violine, transformée en une salle à manger raffinée, une cuisine équipée attenante, un bar et des toilettes. A droite, la galerie de Forbin puis le rafraichissoir avec ses splendides gypseries et sa fontaine de marbre d’où l’on accède, à gauche aux deux salons d’hiver donnant également sur la grande terrasse, ainsi qu’à un magnifique cabinet de travail orné d’uniques bibliothèques en gypseries et à droite, au salon d’été, transformé au XIXème siècle en salle à manger d’apparat et son office attenant.
A la suite de ce salon, dans cette enfilade nord, se trouvent une chambre à coucher, deux boudoirs, une salle de bains et un exceptionnel salon chinois orné de gypseries Louis XVI et agrémenté d’une terrasse en pierres froides. Sur ce même niveau avec l’accès par l’une ou l’autre terrasse, on découvre la salle des blasons et ses décors XIXème ainsi que l’immense salle de bal s’ouvrant, en son extrémité directement sur le parc où l’on accède en passant sur un petit pont enjambant la route.
Le deuxième étage comprend plusieurs chambres ou suites de grande qualité :
Un hall d’entrée transformé en bibliothèque et salle de jeu donne accès à
- La suite dite « Pauline » avec deux chambres, un salon empire, deux salles de bains, une kitchenette et une terrasse indépendante
La suite de la chapelle avec deux chambres, deux salles de bains et une petite cuisine.
Du palier du deuxième étage, on accède
- A deux chambres avec leur salles de bains et leur kitchenette
- Un appartement avec un salon, une salle à manger, des WC indépendants, une cuisine et une chambre avec sa salle de bains
- Plusieurs pièces de rangement et de services
Au troisième étage on trouve :
- Un grand appartement avec grand salon salle à manger, cuisine, deux grandes chambres et leurs salles de bains indépendantes et deux petites chambres avec une salle d’eau
- 4 chambres indépendantes avec chacune leur salle de bains
- Un petit appartement avec salon, kitchenette, chambre et salle de bains
- Un appartement indépendant avec grande pièce, cuisine américaine, chambre et salle de bains. Cette appartement bénéficie de deux terrasse dont une avec jacuzzi et d’une buanderie.
Par l’un des escaliers de service on accède à la chapelle privée, en tribune sur l’église paroissiale du village. Ces différents escaliers permettent une circulation aisée dans l’ensemble du château.
Au sous-sol, au niveau du jardin dit « du manège », une suite de caves dont certaines déjà aménagées et offrant des toilettes pour la petite piscine situés sur ces jardins dans un ancien bassin Médicis.
Quant au parc et aux diverses dépendances, il s’agit :
- Parc clos de mur de 16 ha dont près de 2 ha plantés d’oliviers
- Une vaste piscine aménagée (15m x 6,50m) et son pool house
- Une carrière d’équitation
- Des essences d’arbres intéressantes dont des arbousiers de Chypre
- Un hangar pour les engins agricoles, etc…
Le château est vendu meublé.
Les Forbin d’Oppède, dont le nom est intimement lié à l'histoire de la Provence, comptèrent parmi leurs membres de puissants parlementaires, des militaires distingués et des ecclésiastiques célèbres. Au fil des siècles, ils formèrent dans la région un véritable empire foncier constitué de nombreux châteaux, bastides et hôtels particuliers, ainsi que de plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles. Entretenant une proximité sans cesse renouvelée avec la cour, ils firent appel à de prestigieux architectes. De récentes recherches ont ainsi permis d'établir qu'ils allèrent jusqu’à solliciter Le Nôtre pour l’aménagement de jardins, cas unique à ce jour dans l’histoire de Provence. Un parc d’agrément de seize hectares, où vergers et pinèdes encadrent des allées cavalières pavées dévolues à la promenade, met en valeur la silhouette spectaculaire du château.
Le rang et les prestigieuses alliances contractées par les Forbin d’Oppède avec de grandes familles provençales telles que les Pontevès, parisiennes comme les Marin, parents des Colbert, les Baussan et les Augeard de Buzancy vont contribuer à faire de ce château, écrin de brillantes réceptions et de mémorables parties de chasse, l’une des plus délicieuses résidences aristocratiques de Provence. D'une surface totale avoisinant les 5000 m2, le château, jadis poste de surveillance sur la route reliant Arles à Castellane, aligne huit niveaux, percés de près de 365 portes et fenêtres, qui se déploient en terrasses sur un tertre rocheux au-dessus du village perché.
On y trouve neuf somptueux salons d’apparat, plus d’une vingtaine de chambres de parade et de chambres de domestiques, mais aussi l’ensemble des commodités et des dépendances nécessaires à une vie familiale et mondaine fastueuse. Au terme des remaniements du XVIIIe siècle, le château se présente comme une imposante bastide provençale flanquée de deux ailes aux origines médiévales savamment « chemisées » pour leur faire perdre un aspect défensif qui subsiste par le biais de petites échauguettes devenues autant décoratives que symboliques. Deux grandes enfilades organisent l'espace intérieur. L’une est consacrée à l’hiver et se voit orientée plein sud, l’autre au nord est dévolue à la vie estivale.
Cet ensemble monumental est complété par une salle de bal devenue galerie mesurant plus de vingt-cinq mètres de long qui abritait autrefois les abondantes collections de peinture des Forbin et qui relie le château à son parc.
Rythmé par de puissantes colonnes doriques et orné d'un décor de cartouches et de médaillons ourlés de guirlandes de lauriers, sous une étonnante verrière de la fin du XVIII° siècle offrant un éclairage zénithal des plus appréciables, l'escalier s’affirme à lui seul, dès que l'on pénètre dans la demeure, comme un véritable décor de théâtre. Précédé d'une rotonde percée à l’antique de niches et de trompe-l’oeil italianisants, il évoque davantage un palais florentin qu'un château provençal. Ouvrant sur cette cage d'escalier, des portes – sauf celles qui sont factices - cachent un réseau dense de cuisines et d’offices, d’escaliers et de couloirs de service, d’entresols et de cagibis invisibles pour l’invité….
Au premier étage, plusieurs salons, dotés de cheminées en marqueterie de marbres précieux et arborant d'abondants décors de gypseries, nous plongent dans le raffinement du siècle des Lumières. Un salon d’hiver, où les trumeaux présentent les quatre saisons, orné des chiffres et des armoiries de Louis Roch de Forbin et de celles de son épouse soutenues par des nuées d’anges, offre un coup d’oeil admirable sur la vallée. Le rafraîchissoir, ceinturé d’une frise rocaille ponctuée de petits amours dionysiaques s’adonnant à la boisson, à la gourmandise et au jeu, jouxte la salle à manger, où trône un impressionnant vaisselier provençal d’époque Restauration. Derrière, depuis un passage secret, les domestiques pouvaient observer les convives par de petites ouvertures percées dans le meuble et adapter leur service en fonction de l’avancement du repas….
Sur le même niveau, les appartements de Madame comprennent une grande chambre de maître, une terrasse suspendue, une garde-robe, un cabinet de toilette avec sa baignoire de marbre intacte, et un exceptionnel salon privatif. Orienté plein nord, traversant, ce qui permet d'y faire aisément courant d’air, et pavé d’un rarissime sol de carreaux en faïence de Moustiers, ce salon est un havre de fraîcheur. Ses murs ornés de gypseries se parent de délicieux décors de chinoiseries d’époque Louis XVI, inspirés des célèbres « Scènes de la vie chinoise » peintes par François Boucher. C’est ainsi que « le jardin chinois », « le déjeuner de l’Empereur » ou « le fumeur d’opium » s'inscrivent dans des cartouches parfaitement symétriques où vases de fleurs, lambrequins, ombrelles, animaux exotiques et noeuds aériens se confondent dans le bleu céleste des murs. Comble de la virtuosité : chaque motif de gypserie se détache en trois dimensions du mur, de sorte que les ombrelles, les rubans et les divers attributs des personnages orientaux semblent flotter dans la voussure du plafond. Pour l’hiver, une chambre de couleur violine s’ouvre sur la grande terrasse, isolée du froid et du bruit grâce à une précieuse porte-tambour d’époque Louis XV. Entre des mascarons incarnant les quatre continents, elle offre de généreux bouquets, de gracieuses guirlandes, et des frondaisons de fleurs où chaque feuille et chaque fleur s’entrelacent pour former un treillage de gypseries aussi léger que voluptueux.
Une telle excellence ne pouvait susciter que des convoitises.
Après avoir été intégralement pillé et saccagé par les habitants du village pendant la tourmente révolutionnaire, le château ne rentre en possession des Forbin d’Oppède qu’au prix d’interminables démarches sous l’Empire. Tout au long du xixe siècle, la famille s'efforcera de panser les plaies de la Révolution. En 1900, le décès du marquis de Forbin d'Oppède marque l'extinction de cette branche, qui tenait La Verdière des Castellane. Le château et ses terres sont alors recueillis par les Forbin La Barben. Dans les années 1980, le château est vendu. Des propriétaires successifs précipitent, alors, sur fond de négligence des pouvoirs publics, la ruine et le dépeçage de l’ensemble. Ce château, qui possède une qualité d’aménagements intérieurs et des programmes décoratifs d’une complexité et d’une variété de sources exceptionnelles, rivalise avec les plus beaux hôtels particuliers d’Aix et de la capitale. La résidence seigneuriale des Castellane est devenue un palais d’apparat somptueux et confortable, homogène et diversifié, dont les décors évolutifs illustrent le génie bâtisseur d’une famille provinciale et son inscription dans un XVIII° siècle qui cultive le raffinement avec un art consommé.