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Au deuxième trimestre, le nombre de ventes est en hausse de 9 %. Côté prix, en revanche, plus de la moitié des arrondissements sont à la baisse. Configuration inédite pour le marché immobilier de la capitale : le nombre de transactions a bondi de 9 % sur un an au deuxième trimestre, selon les dernières données publiées par la Chambre des notaires du Grand Paris. "Plus de 40 000 logements y ont été vendus ces douze derniers mois, ce qui n'était pas arrivé depuis vingt ans ", souligne l'organisation.
Les prix, eux, restent sages (-0,8 % en un an), sauf dans les VIe, VIIe et VIIIe arrondissements. Ils varient de 8 050 euros le m² à la Villette , dans le XIXe, à 16 500 euros le m² à Saint Thomas d’Aquin, dans le VIIe. Si les écarts de prix se resserrent entre les différents quartiers, la hiérarchie historique des arrondissements reste la même : les ventes d’appartements à plus de 10 000 euros le m² représentent plus de 90 % des transactions du centre de Paris, contre moins de 50% dans les cinq arrondissements périphériques de l’est. Pour les biens haut de gamme, la demande demeure forte, notamment avec le retour des acquéreurs suisses et américains, qui bénéficient d’un effet de change favorable : « Les délais de vente des biens sans défaut avec un espace extérieur continuent à être très courts, avec des prix orientés à la hausse, constate Nicolas Pettex Muffat, directeur général de Daniel Féau. Ceux des logements sans défaut mais sans espace extérieur sont globalement stables, à un niveau élevé, tandis que ceux avec défaut (étages inférieurs, nuisances sonores, manque de clarté), sont orientés légèrement à la baisse.
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