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Il aurait aisément pu embrasser une carrière dans la politique, mais il a eu très jeune la conviction de l’immobilier. Taillé pour le risque et l’aventure, doté d’un flair remarquable pour repérer les talents, Charles-Marie Jottras affirme que la clé de sa réussite ce sont les gens qui l’entourent.
C’est à la fin d’un parcours universitaire sans fausse note (DEA de Droit, institut des Arts et Métiers et Sciences Po, études d’architecture), que Charles-Marie Jottras fait une rencontre déterminante, celle de Roger Lemiale, président de la FNAIM, qui lui propose de prendre en charge à ses côtés les relations de la profession avec les pouvoirs publics : « Je me suis retrouvé confronté en 1981 à une avalanche de textes, consécutifs à l’arrivée de la gauche au pouvoir, dans des domaines aussi divers que la réglementation de la construction, la fiscalité immobilière… C’était une période passionnante pour un jeune de 29 ans propulsé dans les arcanes du gouvernement et des commissions parlementaires ».
La politique aurait pu être une option, mais c’est l’exercice du métier qui intéresse Charles-Marie Jottras, qui à 34 ans prend la direction générale de Daniel Féau : « A cette époque, en 1985, il y avait une dizaine de collaborateurs dans l’unique agence résidentielle du siège, mais déjà une très belle image créée par Monsieur Daniel Féau. Au fil des ans, j’ai créé un réseau d’agences, pris le contrôle du groupe, et j’ai multiplié le chiffre d’affaires par 45 tout en gardant l’ADN de la maison, l’alliance des biens de luxe et des collaborateurs de grande qualité ».
Et même s’il évoque un florilège de ventes remarquables, il souligne : « Je n’ai jamais vendu moi-même un bien : mon métier, c’est de trouver les meilleurs talents pour le faire. M’entourer des meilleurs, c’est la clé du succès de la maison. Le métier de Daniel Féau ce n’est pas la pierre mais l’humain ».
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